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Les chroniques de Billos !

La chronique la plus récente publiées ici toutes les deux semaines


Publiée le 5 décembre


Les nouvelles chroniques reviendront bientôt !


Le grand sauvetage planétaire

Au début de novembre, se tenait à Glascow en Écosse, la COP 26. C'est une rencontre organisée par les Nations-Unis où sont présents les principaux décideurs du monde, afin d'étudier et de prendre des engagements pour limiter la hausse du réchauffement climatique. La planète se meurt, la planète surchauffe, elle sera complètement cuite en 2050.

Pour éviter ça, il faut à tout prix réduire, de façon substantielle, nos émissions de gaz à effet de serre. Avons-nous les moyens de nos ambitions. Les moyens physiques, nul doute qu'on pourrait les trouver, mais le hic ce sont les moyens financiers... là c'est autre chose.

Moyens de réduction des GES

Pour commencer, il faudrait admettre l'idée que l'on ne peut sauver la planète à nous tout seul. Il faut que toutes les nations mettent l'épaule à la roue, sinon on est cuit. Présentement, le Canada fait des efforts louables en matière d'environnement, mais que font les grands pollueurs de la planète, la Chine, l'Inde, les États-Unis pour aider, on ne sait trop.

Au Québec, nous sommes assujettis à la bourse du carbone, tout comme la Californie. Mais cette bourse a du plomb dans l'aile, étant donné qu'elle est contestée par l'administration américaine. Si elle devait disparaître, il est évident qu'il nous faudrait trouver une autre manière de combattre les GES.

Les moyens de réduire notre empreinte écologique ne sont pas évidents. On pourrait cesser toute utilisation des combustibles fossiles, mais ce n'est pas demain la veille. À vrai dire, nous sommes pris avec ces énergies pour encore plusieurs décennies, et on commence à se rendre compte que pour atteindre nos buts ça va coûter très cher.

Coût du sauvetage

Si au Québec nous avons la bourse du carbone, au Canada c'est une taxe sur la tonne de carbone qu'ils doivent payer. Cette taxe, de 20,00 $ la tonne, représente actuellement 4 sous le litre d'essence vendu à travers le pays. Cette imposition de 4 sous est payée par tous (compagnies comme contribuables).

Afin d'atteindre nos cibles d’émission de gaz à effet de serre, il faudra que cette taxe soit augmentée à 200,00 $ la tonne de carbone d'ici 2030, c'est à dire dans une dizaine d'années. Si on suit la logique, le prix de l'essence serait de 40 sous supérieur au prix d'aujourd'hui, c'est à dire 1,95 $ le litre, à la condition que les pétrolières n'aient pas imposé de nouvelles augmentations.

Augmentation du coût de la vie

Cette taxe devra être payée par tous, y compris les grandes compagnies. Comme toujours, les entreprises vont refiler cette dépense supplémentaire à leurs clients. Logiquement parlant, le coût de la vie sera multiplié par dix. Une épicerie de 200,00 $ coûtera 2000,00 $. Pour survivre, il faudrait que les salaires, de même que les rentes de toutes sortes, soient indexés, ce qui serait surprenant que ça se fasse d'ici 10 ans.

Bref, ça va prendre de l'imagination, il faudra trouver d'autres moyens plus efficaces que les taxes pour sauver la terre... à moins qu'on se trompe et que la situation ne soit moins désespérée qu'on ne le croit. L'humain a souvent erré dans le passé avec ses scénarios catastrophes qui ne sont jamais produits.

Soyons réalistes, nous n'avons probablement pas les moyens financiers pour entreprendre le grand sauvetage. Il faudra être attentif à chacun de nos petits gestes et avoir confiance en Dame Nature.

Billos



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