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Selon le plus récent sondage Léger, 60 % des Québécois rejettent l’idée d’un référendum sur la souveraineté, et l’appui à l’indépendance plafonne autour de 37 %. Malgré cela, Paul St-Pierre Plamondon demeure inflexible : s’il prend le pouvoir, un référendum aura lieu
Ce positionnement frôle l’aveuglement politique. Dans un contexte où une majorité claire de Québécois ne souhaite pas rouvrir ce débat, insister pour tenir un référendum, c’est courir à l’échec. Non seulement la défaite serait prévisible, mais elle représenterait aussi un gaspillage d’argent public et une diversion face aux enjeux pressants du moment : le coût de la vie, la crise du logement, l’état du système de santé etc.
Et pourtant, paradoxe frappant, le Parti québécois est en tête des intentions de vote. Comment expliquer un tel contraste entre un projet peu populaire et une formation politique en ascension?
La réponse semble simple : les Québécois ne votent pas nécessairement pour le PQ, mais bien contre la CAQ. Après des années de promesses brisées, de scandales et de gestion hésitante, François Legault et son équipe donnent l’image d’un gouvernement usé, déconnecté et en perte de crédibilité. Le vote péquiste, dans ce contexte, pourrait bien être un vote de protestation,  plus qu’un appui au rêve souverainiste.
Mais cette dynamique est fragile. Si Paul St-Pierre Plamondon interprète mal ce vent favorable et s’obstine à imposer un référendum impopulaire, il risque de transformer un mouvement de rejet en rejet de son propre parti.
En somme, les Québécois veulent du changement mais pas nécessairement l’indépendance. Ils ont déjà dit non deux fois. Le PQ ferait bien de s’en souvenir avant de confondre l’usure du pouvoir avec un mandat pour la souveraineté., il va bien falloir que le Parti Québécois comprenne un jour, que non c'est non, on ne fera pas de référendum jusqu'à la fin des temps quand même.
Billos
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