Édition 2009

"Land Art 150 "

Dans le cadre des Journées de la culture, le 25 septembre dernier le public était invité à découvrir le motif de "Land Art 150".
Land Art 150 est une création artistique et évolutive qui s’inspire de l’histoire de l’enseignement agricole à La Pocatière. Réalisé dans la sole 16C de la Ferme-École Lapokita pour les Fêtes du 150e anniversaire de l’enseignement agricole au Canada, le motif se transforme progressivement selon les types de cultures utilisés, favorisant ainsi une variation de textures et de couleurs. La communauté s’est directement impliquée dans le projet en offrant des parapluies et parasols qui ont été intégrés dans le motif par les élèves du programme Arts plastiques du Cégep de La Pocatière.
La progression de Land Art 150 pouvait s’observer quotidiennement
de la montagne du collège.

Source : Michèle Lorrain, enseignante en Arts plastiques

photo: André Bouchard


photo: Jacques Bossé

Création du motif : Jolène Dubé, étudiante à l’ITA, campus La Pocatère.

Cultures utilisées : Trèfle rouge, canola, seigle et tournesol.

Coordination : Michèle Lorrain pour le programme Arts plastiques du Cégep de La Pocatière
avec la Corporation régionale de la Salle André-Gagnon.
En collaboration avec le Comité des Fêtes du 150e, la Ville de La Pocatière,
la Ferme-École Lapokita, l’ITA Campus de La Pocatière et Biopterre.

Édition 2008

Année de relâche

Édition 2007

"Marcher, dessiner, rassembler Land Art 2007"

Une initiative du programme Arts plastiques du Cégep de La Pocatière en collaboration avec la Ferme-École LAPOKITA, la Ville de La Pocatière et le Centre Est-Nord-Est.
Cette année, l’événement Marcher, dessiner, rassembler a réuni 8 établissements scolaires - primaire, secondaire et collégial - de la Côte-du-Sud, du Kamouraska et de Montréal. Chaque école disposait d’un cercle tracé dans un champ de luzerne de la Ferme-École LAPOKITA, à l’intérieur duquel les élèves étaient invités à concevoir un motif autour de l’idée de nature. La réalisation des cercles s’est achevée lors des Journées de la culture, les 29 et 30 septembre 2007. Le public a aussi contribué en participant à la création d’un neuvième motif dans le champ. L’ensemble des cercles forme une grande constellation qui s’aligne sur la position géographique des écoles participantes.

Source : Michèle Lorrain, enseignante en Arts plastiques



Champ de luzerne situé face au terrain de football "Les Wizigot"

Établissements scolaires participants :

Collège Sainte-Anne-de-La-Pocatière
École polyvalente de La Pocatière
École polyvalente Louis-Jacques Casault à Montmagny
École primaire Sacré-Cœur de La Pocatière
École secondaire Bon-Pasteur de L’Islet-sur-Mer
ITA, Campus de La Pocatière
Cégep Marie-Victorin (Montréal)
Cégep de La Pocatière

Collaborateurs et commanditaires :

Cégep de La Pocatière
Ferme-École LAPOKITA
Ville de La Pocatière
Centre Est-Nord-Est
Corporation régionale de la salle André-Gagnon
ITA, Campus La Pocatière
Monsieur Claude Béchard, député Kamouraska/Témiscouata
Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de La Pocatière
GéoKam Inc.
Groupe Dynaco, La Pocatière
COOP IGA, La Pocatière


photos: Jacques Bossé

Les Convertibles est un événement inédit de création collective et de diffusion publique dans 10 localités québécoises qui s'inscrit dans le cadre des activités du 10e anniversaire des Journées de la culture. Le projet consistait en la création de 10 œuvres publiques jumelant artistes professionnels et groupes de citoyens. Chaque collectif disposait d’un autobus qu'il devait transformer, recréer, habiter et convertir à l'intérieur comme à l'extérieur. Les œuvres finales ont été exposées le week-end du 15 septembre 2006 au Musée national des beaux-arts du Québec dans le cadre d’un événement – forum. Ensuite elles ont été présentées dans chaque municipalité lors des Journées de la culture, les 29, 30 septembre et 1er octobre 2006.

L'évènement "tricoté serré" a renoué avec une activité ancestrale qui rappelle le dévouement de nos grands-mères et la froidure du climat qui façonne notre paysage. Pendant trois jours, "tricoté serré" a permis de rassembler des centaines de foulards autour d'un bosquet d'arbres afin de construire un abri temporaire dont tous les participants ont été les bâtisseurs. La "maison tricotée" était visible de loin et a sollicité une grande participation de la population.

L’image de la quenouille est un rappel aux marais salés et à notre fleuve Saint-Laurent représentée dans une sphère, une assiette sur notre paysage, tel un écran.
Pour une troisième année consécutive, l'événement Land Art a été réalisé par le programme d'Arts plastiques du Cégep de La Pocatière en collaboration avec la Ferme-École LAPOKITA.
Le motif de cette année se trouvait dans un champ cultivé en soya, situé entre le fleuve Saint-Laurent et la montagne du Collège.

Source : Michèle Lorrain, enseignante en Arts plastiques

Photo: Yvan Binet

Photo: Richard Mercier

À gauche,"Sole 15" figure géométrique représentant le fleuve et les montagnes qui caractérisent la région, et à droite un maringoin géant vu du haut d'un avion

Origine de Land Art

Le Land Art est un mouvement faisant son apparition, dans le milieu artistique, dans les années 60 aux États-Unis et en Europe. Il est caractérisé par une intervention physique de l'artiste, souvent de taille phénoménale, sur le paysage naturel et témoigne d'une certaine conscience écologique. Dûe à la nature éphémère de ces œuvres, vouées à une dégradation certaine, les documents visuels telles la photographie ou la vidéo, demeurent, à long terme, les seuls et uniques témoignages de l'existence de ces œuvres. De plus, cet aspect éphémère du land art témoigne d'une opposition à toute forme d'art commercial. En explosant des murs des musées, le land art permis également de joindre un plus vaste public et figure parmi les mouvements artistiques ayant permis une conception nouvelle de l'objet d'art traditionnel.

S'inspirant de cette pratique artistique qu'est le Land Art, les élèves du programme d'Arts plastiques du Cégep de La Pocatière, réalisent depuis 2002, à chaque printemps, une œuvre grâce à la collaboration de la ferme école La Pokita, qui leur prête une partie des champs situés en bordure de la route 132 à La Pocatière. Le travail consiste à arracher le maïs afin de former une image préalablement choisie parmi les suggestions des élèves. Les résultats sont à leur maximum lors de la rentrée, en automne, et sont visibles du haut de la montagne du Collège ou encore mieux, en vue aérienne.

Texte: Josianne Bossé